L’histoire de nos boîtes ovales bio – partie 1

Le saviez-vous ? En 2017, nous avons intégralement redessiné nos boites ovales bio. Au revoir l’énorme logo « AB », laissons place au raffinement et à la poésie du bonbon. Mais qu’on se le dise, la recette reste inchangée ; et leur contenu reste tout aussi bon et bio. L’Anis de Flavigny bio, confectionné avec du sucre de canne, se pare d’une douce couleur ambrée. Il se distingue ainsi de l’Anis de la gamme classique, qui lui, se couvre d’une blancheur éclatante si caractéristique au sucre de betterave.

Chaque boîte ovale s’inspire d’une gravure ou d’une illustration dessinée par les fabricants successifs des Anis de Flavigny au travers des siècles. De cette manière, Catherine (actuelle fabricante) tenait à souligner le si beau travail de toutes ces générations. Chacune est inséparable de la tendre déclaration d’amour de son berger à sa bergère. De véritables petits trésors issus des archives de l’Abbaye que nous souhaitions vous faire partager. Mais connaissez-vous leur histoire ?

1828

L’illustration de la boîte ovale à la violette est la plus ancienne. Celle-ci recouvrait à l’origine les étuis en carton d’Anis confectionnés par Renaud Fils de 1828 à 1845. Le berger vient déclarer son amour à sa bien-aimée, mais…  à chaque époque ses mœurs. L’amour est ici très pudique. Celle qui deviendra sa bergère se tient éloignée, en retrait, sur le pas de sa porte. Et comme si nous n’avions pas encore compris que l’amour devait rester discret, une grande barrière se glisse entre deux. Pas question d’être vus en pleine étreinte, cela ferait courir des commérages. Bien entendu, nous l’avons quelque peu retravaillé avec quelques touches de couleur, afin de lui donner un léger goût violette. Le berger ne tient plus la laisse du mouton de sa main droite, mais de sa main gauche. Il offre maintenant un bouquet de violettes !

Cassis : Sordet-Brissebarre, 1837-1873.

Illustration boite bonbons 3

Un amour tendre et des regards intenses, nous avons donc changé d’époque. Au vu des tenues, il semble que l’homme galant soit un noble, venu déclarer son amour à une bergère. Se détache au loin un château, symbole d’une société qui veille sur eux… L’image d’origine a assez peu changé, simplement un camaïeu de couleurs !

Réglisse : Mongenet Étienne-Frédéric, 1873-1896.

Anis : Mongenet Étienne-Frédéric, 1873-1896.

Menthe : Mongenet Étienne-Frédéric, 1873-1896.

Toutes trois sont utilisées par le même fabricant, toutes semblent se ressembler. Et pourtant un détail fait la différence. Nous retrouvons le berger, la bergère, la mouton en laisse, la fontaine, la cruche et le tilleul. Sur le décor réglisse, au loin, le château apparaît. Quelques années plus tard, sur les décors anis et menthe, nous ne voyons plus un château mais une église. Le symbole est plus romantique, et l’idée également : vont-ils s’y marier ?

Menthe, la bergère regarde enfin son bien-aimé dans les yeux et ne baisse plus la tête. (Son regard est plus doux aussi !)

Romantique, n’est-ce-pas ?

Nous vous dévoilerons la suite dans un prochain article 😉

A bientôt